1. |
Silicose
06:39
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Soleil de plomb,
Métal qui claque
S’arque et se rompt ;
La foule s'emballe.
Traits blancs, bandes noires,
Se contenter d'un bruit de couloir
Qui se répand azimut.
Une masse humaine, à quand la chute ?
Je reste la même à qui m'observe.
Qu’ils se démènent ou se déciment,
Excès de zèle, emprise du règne,
Seul le gèle caresse mes veines.
Petit être au cœur de pierre,
Le mien tout entier en recèle.
Ma grandeur sera votre mise en bière.
La nuit m’enfante,
Assise seule le ciel me scelle.
Pour que tu m’enchantes.
Me suffit l’astre qui cerne.
Et que tu m’encenses,
Mon ami me scie votre zèle.
M’abandonne la danse.
La scission serait certaine.
Creuse mes tripes.
Ne me retient du fond de mon ère,
Qu’une poignée de glaise.
Me reviennent vents et poussières,
Fragments de genèse.
Êtres humains bloqués aux frontières
Pavées pars l’orgueil.
Me suffit pourtant cette Terre
Qui elle vous recueille.
Tire blanc, pousse noir,
Se répète sans le vouloir ;
Mon cerveau en plein rut.
Craquent les chaînes, la pente abrupte
Rit de la peine qui m’obsède.
A l’aube même où je m’échine,
Suie et seul en moi se mêle.
L’acier crisse, s’emmêle, m’emmène.
La bascule part en arrière,
Ô doux voleur qui en recèle.
Votre beurre sera ma mise en bière.
La nuit m’enfante,
Assise seule le ciel me scelle.
Pour que tu m’enchantes.
Me suffit l’astre qui cerne.
Et que tu m’encenses,
Mon ami me scie votre zèle.
M’abandonne la danse.
La scission serait certaine.
Sauve-moi de moi-même.
Creuse mes tripes.
Ne me retient du fond de mon ère,
Qu’une poignée de glaise.
Me reviennent vents et poussières,
Fragments de genèse.
Êtres humains bloqués aux frontières
Pavées pars l’orgueil.
Me suffit pourtant cette Terre
Qui elle vous recueille.
Qui elle vous recueille.
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2. |
Hémorragie
05:05
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Recherche infinie de nouveaux ennemis. Quête illusoire, de l’intérieur est née l’hémorragie.
Lancement lancinant d’alerte, l’alerte est donnée. Tous mes sens sans cesse me sautent à la gorge, et gorgé de sang, libèrent l’oxyde, gangrène, infecte mes dernières onces de volonté. Détourne l’ensemble de s’assembler sainement.
Maintenu aux rails, maintenu aux rails de la raison sentir leur souffle en moi qui s’écoule. Peinture s’écaille, peinture s’écaille en mon fond. Dernier rempart s’effrite sous mes doigts. Que me reste-t-il ? Que me reste-t-il ? En leur sens seul mon sang peut suivre la pente. Calme et docile, calme et docile me tranxène, ankylose la douce voix qui m’exempte
Ils ont creusé jusqu’à l’os mes dernières ronces, planté leurs graines vides, étouffé l’appel qui gronde. Ils domptent, estompent, je ne sens plus le froid. Ils domptent, estompent, je ne sens plus le froid.
Mon visage s’efface, soufflé par l’immondice. Mon besoin d’espace, rogné en chaque interstice.
Paré en proie, cédé à l’effroi, l’effet diffus se fait ressentir. Pâmé d’abus lié à l’empire, j’ai la parure qui pars eux seul ne jure. Paré au pire, déplumé de toute affect, clamé à qui sème le vent que des pleurs d’enfants qui se répandent à tes dépend sauvagement et sans crier « prend » s’étend et acquittant plante jusqu’au sang ses dents. De pauvres insectes en viennent à crever l’abcès.
Pitié, pitié ne prend plus, n'adhère plus sur moi.
Encore un petit pas me sépare de l'essentiel. L'essence même se mêle à ce qui faisait de moi. La lance de fer au cœur de pierre. Pétri d'effroi.
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3. |
Si Vils
03:18
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Mordre la poussière,
Abus comme un abcès.
Face contre terre,
Empli de leur excès.
L'envie me traque
Et me démange.
Une si belle plaque,
Un brin étrange.
Son flingue me braque,
Et je le mange.
De l'or pour nos pupilles,
Qu'on puisse y voir entre deux rives
De l'or pour nos pupilles,
Qu'on puisse y voir
Une plaque qui brille.
Aride comme un désert,
Hallux ensanglantés.
Bouteille à la mer,
S’enfuit le mois de Mai.
L'envie me traque
Et me démange.
Une si belle plaque,
Un brin étrange.
Son flingue me braque,
Et je le lance.
De l'or pour nos pupilles,
Qu'on puisse y voir entre deux rives
De l'or pour nos pupilles,
Qu'on puisse y voir
Une plaque qui brille.
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4. |
Par Un Temps Pluvieux
05:51
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Sombre, ne rien attendre
Qui ne se prêterait au sentiment,
D’onces et de crampes
Et pourtant plaire obstinément.
Las et ressacs qui s’entrelacent,
Me laissent aimant.
Amiante qui tarde
A me sortir de mes « comment » ?
Communs de l’espace aux interstices
Pour tout fragment.
Flagrant obstacles aux perceptions
Parfois tenaces.
Se cambre hélas où la vertu
Prêcherait l’asservissement.
Lacère en rythme
Et dompte sourd tout battement.
Irrigue ma fuite
Et dompte l’essor.
Rixe qui s’éclipse
Et coup du sort.
Rompre la suite
Et n’être plus corps.
Mars s’invite au grand confort
De perdre un œil.
Sombre, ne rien attendre
Qui ne se prêterait au sentiment,
D’onces et de crampes
Et pourtant plaire obstinément.
Las et ressacs qui s’entrelacent,
Me laissent aimant.
Amiante qui tarde
A me sortir de mes « comment » ?
Communs de l’espace aux interstices
Pour tout fragment.
Flagrant obstacles aux perceptions
Parfois tenaces.
Se cambre hélas où la vertu
Prêcherait l’asservissement.
Lacère en rythme
Et dompte sourd tout battement.
Irrigue ma fuite
Et dompte l’essor.
Rixe qui s’éclipse
Et coup du sort.
Rompre la suite
Et n’être plus corps.
Mars s’invite au grand confort
De perdre un œil.
La mécanique, merveille d’égos étriqués,
S’emballe, sanglée, s’accroche.
Sacerdoce d’effets, d’affects,
Bon dimanche et petites paillettes
Bordés de poudres aux urnes
Et purges d’espaces pillés.
De douces merveilles s’offrent à qui sait
S’essayer au affres esquissées par une main,
Démantelée.
Irrigue ma fuite
Et dompte l’essor.
Rixe qui s’éclipse
Et coup du sort.
Rompre la suite
Et n’être plus corps.
Mars s’invite au grand confort
De perdre un œil.
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